Cycle lunaire

  

 

 

 

 

                           Le Compostage

 

  Le compostage selon la méthode PANSERNATURE :

 

   Si nous voulons que la vie des sols soit préservée, c’est la seule option qui garantisse le production des aliments

   sains, on ne peut apporter que des solutions organiques naturelles et saines.

 

   Le mot engrais vient du terme engraisser, produire du gras.

 

   Contrairement à ce qui est affirmé par les instances officielles, dans les livres, les parutions, les engrais chimiques

   obtenus par synthèse, ne sont pas les seuls engrais existants ou ayant cette appellation.

 

   Nous précisons que nos apports (engrais) sont organiques, parce que nous les obtenons, avec des substances  

   organiques végétales ou animales, par le principe naturel de la fermentation - digestion qui permet la transformation

   des matières en un substrat directement assimilable par les plantes, exactement comme la nature procède.

 

   La fumure, qui se compose de litière des animaux, (paille ou foin) qui a recueilli les excréments et les urines, a été

   longtemps utilisée comme engrais naturel, enfouie avec les labours.

 

   Or, dès leur enfouissement dans le sol, cette fumure devient un poison pour la faune du sol, parce que trop riche en

   carbone et en azote, et  trop faible en eau.

 

   Les bonnes bactéries n'ayant plus d'oxygène, meurent, la végétation, les herbes, les feuilles ne peuvent plus se

   décomposer. La pourriture va s'installer, elle deviendra la source de al venue des plantes nettoyeuses comme l'ortie,

   le chardon, la ronce,..., et favorisera la naissance des vers blancs.

 

   Il y a une perte importante d’azote lors des épandages, ou du stockage en fosse ouverte, l’odeur nauséabonde du

   purin ou des excréments, correspond à de l’azote qui emplit l’atmosphère, sous la forme ammoniacale.

 

   C’est une perte financière importante pour l’agriculteur, une pollution pour l’atmosphère qui contient déjà trop d’azote.

 

 

  On devrait interdire de telles pratiques et obliger les éleveurs à composter les fumiers, les purins !

 

    C'est une forme de pollution intolérable que les riverains, les promeneurs, les automobilistes n'ont pas  

    demandé, et subissent.

 

   - ajouter de la paille au purin, prépare le compostage

   - couvrir les fosses et récupérer le méthane pour servir de carburant (une vache produit annuellement l'équivalent de

     450 litres de carburant (fuel domestique ou gasoil).

   - le compostage sous bâche est la seule solution qui valorise les déchets organiques, un apport que les plantes

      pourront assimiler plus facilement .

    

   Un compostage bien conduit est celui qui prépare la décomposition des végétaux, des matières fermentables, pour

   servir de nutriment au sol, en préparation de la prochaine culture, avec en plus, ce qui sera prélevé par la culture

   suivante.. Un vrai compost ne pue pas, ne salit pas !

 

   Le compostage est une imitation du processus naturel de la putréfaction des végétaux, qui font de l’automne, une

   saison Importante :

 

    -                                                                                   La chute des feuilles, se produit par la dévitalisation qui modifie

      la sève, les feuilles jaunissent, se détachent, tombent au sol.

   - L’amas de feuilles qui jonche le sol, s’humidifie par la rosée et

     les pluies. Les feuilles s’oxydent, brunissent.

 

  - Un ensembles d’insectes commence à diviser et à séparer les

     toiles des membrures des feuilles, pendant que des bactéries

     entament le processus de digestion que l’on appelle aussi la

     fermentation parce qu’elle produit de la chaleur.

 

   - C’est une activité électronique qui effectue des connexions par

     centaines à la seconde,  des mixions chimiques en cascades,

     qui produisent des échanges de milliers d’électrons, par l’action

     des bio-photons, donc de la chaleur.

 

 

     C’est le Carbone de la cellulose qui sert de combustible aux

     transformations !

 

    On estime que tout le carbone a été consommé au bout d’un

    mois, avec la plus grande partie du Magnésium qui a servi de

    catalyseur et d’agent de synthèse, ainsi que le phosphore.

 

    Un vrai compost doit contenir de 12 à 15 fois plus de Carbone

    que d’Azote:

                         Le C/N = 12 à 15     (avant sa mise dans le sol).

 

   Au delà d’un mois, le carbone étant consommé, on commence la production d’un terreau, qui est terminé en 3 ou

   en 6 mois.

 

   C’est ce qu’obtiennent en général les jardiniers familiaux qui, au fur et à mesure, mettent le déchets verts, les

   épluchures, les déchets de cuisine (éviter les condiments, l'ai, l'oignon, le citron), la tonte du gazon et la taille des

   haies, (sauf celle des résineux) dans un bac spécial, en fermentation continue ( On fabrique ainsi une terre végétale).

 

   Cela donne de bons résultats, mais l’indice énergétique est bien meilleur avec un compost, parce qu’il est directement

   assimilable par les plantes pour fabriquer l’azote naturel, en quantité et en qualité supérieure.

 

   Un terreau est un compost qui a perdu l’essentiel de sa valeur énergétique, dont le volume s’est considérablement

   réduit parce que les matières et les végétaux qui y sont apportés ont perdu 85 % de ce qui les composaient : l’eau.

 

    Un bon compost est obtenu en quinze jours !    (en améliorant la méthode Eubiotique de Jean Boucher)

 

   Sans prétendre égaler le génie de M. Boucher, nous simplifions le processus parce que depuis 1970, bien des choses

   ont évoluées.

 

   Dans une bâche étanche, nous constituons le 1° tas :

 

    - 2 m X 10 m pour un agriculteur.

    - 1 m x 1 m pour un jardinier.

 

    La première couche sera constituée par de la fumure ou par

    de la paille, du foin ou des végétaux, avec du sang séché

    si l’on ne peut avoir d’excréments d’animaux ( 9 à 10%).

 

    Tous les déchets verts sont utiles sauf les résineux qui

    produisent des composés halogénés (Terpènes) qui sont

    bactéricides.

 

    On met dessus une couche de d’argile montmorillonite qui est

    destinée à purifier les poisons contenus dans la fumure. .

 

    On rajoute dessus de la dolomie si l’on a un sol acide, ou du

    sulfate de magnésie si l’on a un sol alcalin.

 

                                                                                            Puis un voile de sciure de chêne, pour apporter du carbone.

 

    On humidifie le tout avec une eau pure ou de pluie ou adoucie, 

    dans  laquelle on a dilué 2% de vinaigre de cidre, pour obtenir

    20% à 25 %d’humidité.

 

    On peut y ajouter des ferments lactiques ou des préparations

    du type 501.

 

    On roule ou on marche dessus pour que le tas s’imprègne bien

    (il faut évacuer l'eau en excès) et on passe à la 2° couche.

 

    On ferme la bâche sur la 4° couche ou la 5° couche.

 

    On maintient la bâche fermée 4 à 5 jours en l’ouvrant dès que

    la température approche 75°c.

 

    On renverse le tas sur une deuxième bâche en émiettant bien,

    pour éviter que des blocs se constituent ce qui peut amener 

    des mauvaises bactéries.

 

   On reconstitue des couches de 20 cm en arrosant à nouveau

   avec un solution à 2% de vinaigre de cidre et en tassant chaque

   couche,

 

   On  referme pour 4 à cinq jours, on débâche dès que la

   température dépasse 75 °c..

    

   Le compost est prêt à être mis dans le sol, incorporé par

   griffage.

 

   Son C/N devrait être proche de 15.

 

    Si l’on ne peut pas faire de compost :

 

    On peut acheter du terreau universel en jardinerie ou en supermarché, avec le risque d’avoir des boues de station

    d’épuration.

 

    Il faut alors y ajouter 2 % d’argile du type montmorillonite pour neutraliser les boues et 10% de magnésie sous la

    forme de carbonate pour un sol acide ou sulfate pour un sol alcalin.

 

    La terre de bruyère forestière convient aux plantes acidophiles.

 

    Elle a un pH de 5 qu’il faut ramener à 6 par ajout de 10% de carbonate de magnésie et 50% de terreau universel.

 

    Il faut se rappeler qu’une bonne terre, même pour la jardinière ou la balconnière doit avoir un P.H. de 6,5 à 7,2, avec

    trois fois plus de magnésie que de potasse…(ce qui n’est jamais le cas en agri indus.).

 

    D’autre part, il faut maintenir le sol protégé des rayons du soleil, nous conseillons le mulchage qui consiste à mettre

    du végétal vert coupé, sur le sol nu, sans l’enfouir, il sera dégradé et servira denourriture complémentaire au sol.

   

    Les tontes de gazon, les coupes de taille broyées d’arbustes feuillus, la sciure, les copeaux d’arbres non résineux et

    la paille, conviennent.

 

    Comme on ne trouve plus de dolomie, de sulfate de magnésie ou d’argile montmorillonite dans les magasins

    spécialisés, nous les avons acheté en big bag de 1000 kg et nouds les avons reconditionné en pots de 5K et  25 kg.

 

    Nous avons trouvé de la sciure de chêne que nous avons mis en sac de 30 Litres.

 

    Il est évident que nous ne pouvons pas déterminer à l'avance ce qui convient, ainsi que les proportions les plus

    appropriées, sans effectuer une mesure de sol.  

   

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                                                                                                                                                     Dernière modification : 31 décembre 2020